Or, au cours de l’année marquée par la récession, même s’il a augmente de 79,1 milliards d’euros, ne serait-ce que sous l’effet de la forte baisse des recettes publiques alors que les dépenses publiques ne pouvaient que progresser, ce sont, en fait, les déficits de l’État et des administrations de sécurité sociale qui s’aggravent le plus. Les collectivités locales sont donc à cet égard plus vertueuses.
Le taux de prélèvements obligatoires diminue, de 1,3 point à 41,6% du PIB mais cela s’explique surtout par une forte contraction des impôts. En revanche, la part des dépenses publiques dans le PIB, elle, bondit de 3,2 points à 56,0 % ! Et du coup la dette publique progresse elle aussi, de 10,6 points, pour s’établir à un niveau record et difficilement supportable de 78,1% du PIB...